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Jeudi 20 décembre 2012 à 14h00: soutenance de la thèse de Mohammad Reza Koohkan

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jeu. 20 décembre 2012

Titre de la thèse: Assimilation de données multi-échelle et caractérisation des erreurs pour la modélisation inverse des sources des polluants atmosphériques.

Lieu de la soutenance : au 19, rue Alfred Nobel, FR-77420 Champs-sur-Marne, dans l'amphithéatre Freyssinet (bâtiments Nobel)

Jury:

  • Dr. Olivier Talagrand, CNRS/LMD (président)
  • Dr. Frédéric Chevallier, CEA/LSCE (rapporteur)
  • Dr. Slimane Bekki, CNRS/LATMOS (rapporteur)
  • Dr. Gilles Forêt, UPEC/LISA (examinateur)
  • Dr. Sébastien Massart, ECMWF (examinateur)
  • Dr. Marc Bocquet, École des Ponts ParisTech/CEREA (directeur de thèse)

Résumé : Dans les études géophysiques, l'assimilation de données a pour but d'estimer l'état d'un système ou les paramètres d'un modèle physique de façon optimale. Pour ce faire, l'assimilation de données a besoin de trois types d'informations : des observations, un modèle physique/numérique et une description statistique de l'incertitude associée aux paramètres du système.

Dans ma thèse, de nouvelles méthodes d'assimilation de données sont utilisées pour l'étude de la physico-chimie de l'atmosphère :

  1. On y utilise de manière conjointe la méthode 4D-Var avec un modèle sous-maille statistique pour tenir compte des erreurs de représentativité.
  2. Des échelles multiples sont prises en compte dans la méthode d'estimation BLUE.
  3. Enfin, la méthode du maximum de vraisemblance est appliquée pour estimer des hyper-paramètres qui paramètrisent les erreurs à priori.

Ces trois approches sont appliquées de manière spécifique à des problèmes de modélisation inverse des sources de polluant atmosphérique.

Dans une première partie, la modélisation inverse est utilisée afin d'estimer les émissions de monoxyde de carbone sur un domaine représentant la France. Les stations du réseau d'observation considérées sont impactées par les erreurs de représentativité. Un modèle statistique sous-maille est introduit. Il est couplé au système 4D-Var afin de réduire les erreurs de représentativité. En particulier, les résultats de la modélisation inverse montrent que la méthode 4D-Var seule n'est pas adaptée pour gérer le problème de représentativité. Le système d'assimilation des données couplé conduit à une meilleure représentation de la variabilité de la concentration de CO avec une amélioration très significatives des indicateurs statistiques.

Dans une deuxième partie, on évalue le potentiel du réseau IMS (International Monitoring System) du CTBTO pour l'inversion d'une source accidentelle de radionucléides . Pour évaluer la performance du réseau, une grille multi-échelle adaptative pour l'espace de contrôle est optimisée selon un critère basé sur les degrés de liberté du signal (DFS). Les résultats montrent que plusieurs régions restent sous-observées par le réseau IMS.

Dans la troisième et dernière partie, sont estimés les émissions de Composés Organiques Volatils (COVs) sur l'Europe de l'ouest. Cette étude d'inversion est faite sur la base des observations de 14 COVs extraites du réseau EMEP. L'évaluation des incertitudes des valeurs des inventaires d'émission et des erreurs d'observation sont faites selon le principe du maximum de vraisemblance. La distribution des inventaires d'emission a été supposée tantôt gaussienne et tantôt semi-normale. Ces deux hypothèses sont appliquées pour inverser le champs des inventaires d'émission. Les résultats de ces deux approches sont comparés. Bien que la correction apportée sur les inventaires est plus forte avec l'hypothèse Gaussienne que semi-normale, les indicateurs statistiques montrent que l'hypothèse de la distribution semi-normale donne de meilleurs résultats de concentrations que celle Gaussienne.

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